
L'arcensoir est d'abord ce petit mot qui m'a été donné. Curieuse, j'ai cherché à comprendre ce qu'il signifiait. Comme personne ne m'en donnait de définition, il est devenu ce rêve, qui le dévoilait. Rêve d'un arbre de vie originel.
De rêve il est devenu poème, puis histoire. Mais cette histoire ne savait pas très bien comme se raconter. C'est qu'il lui fallait beaucoup de personnages... Ceux-ci sont donc venus s'incarner, et l'arcensoir est devenu improvisation collective, à la frontière entre la danse et le théâtre.
A partir de là, l'arbre de vie a pu commencer à s'incarner, et il est devenu arbre généalogique. C'est aujourd'hui l'histoire d'une famille, composée de douze personnages, se retrouvant pour vingt-quatre heures dans la maison familiale, à la campagne, pour l'anniversaire d'une des aînées.
Aujourd'hui, l'histoire de cette famille existe, mais elle est encore un peu floue par moments, un peu balbutiante. C'est que l'arcensoir n'a pas encore tout à fait fini son chemin, et il lui faut du temps pour finir de nous raconter son histoire. Je m'en fais porte parole avec le plus grand plaisir et avec toute la patience dont je suis capable.
A ce jour, l'histoire a été montrée en public, d'abord sous une forme très symbolique, onirique et chorégraphiée, puis sous la forme plus théâtrale de cette histoire de famille. Dans les liens ci-dessous, la première vidéo correspond au prologue, qui est ce rêve avec lequel l'histoire commence, de toutes façons. Suit le "monologue de la veilleuse", soit le réveil du rêve, par lequel commence l'histoire, la pièce. Le troisième film, très dansé, la catharsis, est une forme des débuts de l'arcensoir. La pièce a évolué depuis, mais les images des représentations suivantes ne sont pas encore montées, et peut-être qu'une prochaine représentation de la pièce viendra avant un film... ?
Aurélie Rauzier