Jus boulimique
Élodie Noel
Le jus boulimique et récalcitrant de l’horloge coule de mes narines enrhumées
Je suis une elfe poussiéreuse
Dehors la musique date
Le journal hebdomadaire poursuit l’hiver, le chevalier et la monstruosité
Une joie moribonde hante les carrousels parsemés de lapins
Le transit disloque le cercle froid
Le mort avance vers l’enfance
Je suis une racine je prends mon temps je n’ai pas froid dans cette ronde retournée, santé ! Cette nuit Pression et Enchantement accouchèrent de Névrose qui grâla l’histoire
La fantasque usure du fantôme baroque fait rire les chameaux
Il bosse un menuet dans la solitude, à la recherche d’imaginaires, ruminant la danse éternelle, sa fin et sa genèse
La ressource crève la peur, déroule la bobine
Parti le cheval au galop
Parti de l’asile ce manège d’angoisse dans mon corps qui ne sait que devenir
Je découvre que la création impatiente mène le bal à la démence
Tintin dans une boîte à musique d’hôpital s’inquiète du vieillissement de l’Eden
Une histoire tremble en apesanteur dans la psychanalyse de Charlot
Veillités et légèretés remplissent le corps en dépression, il passe sur l’expérience ivre d’eau de vie.